Qu’est-ce qu’un test thermique ?

Pour répondre à cette question, je suis allée à la rencontre de David.S, Directeur du laboratoire Ater métrologie. L’objectif de cette rencontre était de m’éclairer sur la nécessité d’un test thermique. L’ensemble de nos produits sont testés et certifiés par ce laboratoire et je voulais connaître quel avantage cela apportait aux entreprises.

Un test thermique est une évaluation de la performance d’un emballage sous des conditions thermiques définies.

En effet, le principe d’un test consiste à préparer les différents éléments : accumulateurs, produits, emballage suivant les préconisations du fabricant et/ou concepteur. Ensuite, on place l’ensemble de ces éléments dans l’emballage en suivant les préconisations du fabricant et/ou concepteur. A ce stade, on dispose des sondes de température dans les produits pour contrôler la température durant toute la durée du test.

On place, ensuite, le produit dans une chambre thermostatique afin que l’emballage soit exposé à des températures variables (ce que l’on appelle un profil de température). Ce profil est, soit défini selon certaines normes, comme par exemple la norme AFNOR 99-700 ou soit selon un profil préconisé par le fabricant et/ou concepteur. Enfin, on procède à une analyse des données de température, une fois que le profil de température est terminé (les durées sont variables 2, 4, 8, 24, 48, 72h …). Cette analyse permet, alors, de vérifier à quelles températures les produits ont été exposés et si ces températures sont conformes à la spécification annoncée par le fabricant et/ou concepteur. (Exemple : une tenue entre +2/+8°C pendant 48 heures).

La nécessité d’un test thermique

Le test thermique permet d’apporter une preuve de la performance affichée par le fabricant et/ou concepteur de l’emballage. De plus, ce test est nécessaire dans les secteurs d’activité qui manipulent des produits thermosensibles. Ces preuves sont généralement demandées par les autorités de contrôle, lors des audits. Tant pour le secteur de la santé, que pour le secteur de l’agroalimentaire, ces tests permettent de valider un protocole de préparation et de chargement d’un emballage par rapport aux données de tests thermiques.

 

En résumé, le test thermique est nécessaire pour valider les performances annoncées par un fabricant et /ou concepteur. En respectant les profils recommandés par les normes, on obtient des performances fiables et garanties. Enfin, les tests permettent de préserver l’intégrer du produit.

A quelle température dois-je conserver mon vaccin ?

Les vaccins sont très fragiles. Ils doivent être maintenus sous une plage de température stricte : +2/+8°C. Si cette place de température n’est pas respectée, les vaccins perdent de leur efficacité. Il est donc primordial, tant pour les professionnels que pour les particuliers, de mettre en place et garantir la logistique des vaccins. En effet, il faut les préserver dans des conditions optimales à l’aide d’une chaîne du froid adaptée. Par conséquence, chacun doit être vigilant à la température de conservation. Si la plage de température n’est pas respectée, il y a une conduite à tenir.

Quels risques pour mon vaccin en cas de rupture de la chaîne du froid ?

On est rarement sensibilisé à ce type d’information mais les vaccins sont bels et bien sensibles aux variations de température. En effet, ils sont à la fois sensibles au gel et sensibles à la chaleur.

  • La tolérance de remontée en température varie selon les vaccins. En revanche, chaque exposition à de température supérieure à +8°C, expose les vaccins à un effet cumulatif sur le potentiel immunogène (= efficacité et protection du vaccin sur l’organisme). Le strict respect de la température permet également de limiter les risques de contamination.
  • Le gel des vaccins est encore plus grave que la remontée en température. Quelques minutes exposées à des températures négatives (à partir de 0°C) peuvent détruire les propriétés d’un vaccin. Généralement lorsqu’un vaccin a congelé, on distingue une modification de son apparence physique.  Je vous mets un petit schéma pour illustrer tout cela.

Quelles sont les conduites à tenir vis-à-vis d’une rupture de la chaîne du froid ?

Précédemment on a vu que les vaccins étaient très sensibles aux variations de température et qu’il fallait garantir leur conservation entre +2/+8°C. Mais que faire lorsqu’il y a rupture et non-respect de cette réglementation ?

  • Du coté des professionnels, qui gèrent la conservation des vaccins avant la restitution aux patients, il est important de trouver d’où vient cette rupture. Généralement cela est dû aux équipements de conservation : enceintes frigorifiques etc.. Il faut avant tout protéger les vaccins en s’assurant, comme vu précédemment, que leur aspect physique n’a pas changé. Pour protéger les vaccins, on peut utiliser des glacières isothermes en prenant garde d’éviter le contact des vaccins avec les accumulateurs de froid (risque de congélation).
  • Du coté des particuliers, si vous remarquez un changement physique (aspect, couleur etc…) de votre vaccin, je vous conseille de le ramener à votre pharmacien et de lui demander conseil. Mais ne prenez aucun risque. De plus, lors de vos déplacements avec, assurez-vous aussi d’avoir un emballage isotherme pour le protéger.

En résumé, si vous voulez qu’un vaccin soit efficace et vous protège contre les maladies, il faut le protéger et le conserver dans le respect de la chaîne du froid. Enfin, d’après l’OMS (organisation Mondiale de la Santé) chaque année 2 à 3 millions de décès sont évités dans le monde grâce à la vaccination.

Le portrait d’Axelle

Cette semaine j’ai contacté notre chef privé, Axelle, pour qu’elle nous parle de l’importance de la chaîne du froid dans son métier. Après un CAP cuisine, avec une formation HACCP poussée, Axelle a, finalement, décidé de se lancer en son propre nom. En effet, Axelle nous fait partager des instants culinaires haut de gamme. Qui dit « instants culinaires » sous entend donc, des denrées alimentaires. Axelle effectue des liaisons froides avec des produits qu’elle transforme directement chez le client ou qu’elle a déjà transformé en amont. C’est pourquoi, afin d’assurer une qualité irréprochable à ses clients, Axelle s’est adressée à La Boutique Du Froid pour l’achat de glacières isothermes (configurations +2/+8°C et 0/+10°C) et d’indicateurs de température.

 

Depuis, elle ne se déplace jamais sans ! Cette rigueur lui a été apprise en formation. En effet, les futurs « top chef » sont préparés aux différentes normes sanitaires qu’implique leur métier. Lorsque l’on voit les créations culinaires d’Axelle: oui, il est important de bien conserver la qualité des produits frais pour avoir un meilleur rendu dans l’assiette.

Je lui fait un peu de pub: si vous souhaitez partagez un instant culinaire entre amis, ou encore un déjeuner entre collègues, n’hésitez pas à faire appel à elle, toutes les infos se trouvent sur son site : http://www.axelle-chefprivee.fr/

Innovation au profit des patients

L’application Mukk est née d’une collaboration entre l’association Vaincre la Mucoviscidose et la société Novartis. « MUKK » a pour objectif d’accompagner et de faciliter le quotidien des patients atteints de mucoviscidose en les accompagnant jour après jour.

Par curiosité j’ai voulu tester cette application 🙂 Ci dessous, je vous laisse découvrir les quelques images de l’application.

Mon avis sur l’application

Je trouve que cette application est globalement bien faite, tant d’un point de vue design que fonctionnalités. Le petit nuage qui fait office de mascotte est très prévenant, il nous accompagne dans les différentes étapes de création de compte et de découverte de l’application. Pour vous, je me suis mise à la place de ces patients, pour qui il est difficile de vivre avec cette maladie. L’application s’adresse à la fois aux patients et à son entourage. Mukk permet le suivi de la maladie, des humeurs et de l’état général du patient. L’utilisateur sélectionne les indicateurs dédiés à son humeur, ses prises de médicaments, les douleurs qu’il peut ressentir etc… Le petit nuage Mukk vous apporte alors des messages d’encouragement, comme un coach.

En résumé, une application design, rassurante et qui vous parle ! Cela permet aux personnes seules face à cette maladie, d’avoir un peu de réconfort.

Attention à ne pas confondre…

Pas évident cette distinction… les termes « isotherme » et « réfrigéré » ne peuvent pourtant pas dire la même chose.

  • Isotherme est un terme technique qui signifie faire « bouclier » face aux températures extérieures. Dans le dictionnaire on trouve  » qui maintient la température ». Oui et non dans la mesure où il n’y a pas d’apport de froid pour conserver les produits à l’intérieur d’un sac ou d’une caisse. Isotherme est donc un terme assez standard pour dire de quelque chose qui maintien la température.
  • Réfrigéré se dit de quelque chose qui est maintenu au froid. Une glacière réfrigérée est une glacière qui garde au frais les produits. Comment ? avec un apport de froid autonome ou électrique.

Le terme « réfrigéré » est moins connu que le terme « isotherme » c’est pour cela qu’on standardise le terme isotherme pour dire de quelque chose qui garde la température. Je vous conseille de bien choisir vos équipements en fonction de la fragilité de votre produit. Si votre produit est sensible aux variations de température, même pour un court trajet, ne prenez pas le risque est mettez des accumulateurs de froid dans votre glacière.

La semaine dernière, j’ai joué les reporters. En effet, je suis allée interviewer le directeur expert froid de Sofrigam, Monsieur Abbès Kacimi. Je lui ai alors demandé pourquoi les accumulateurs de froid avaient différentes couleurs. Pour rappel, les accumulateurs de froid sont indispensables pour garantir un maintien de température dans vos emballages isothermes.

Voici l’extrait de cette interview.

 1 – Monsieur Kacimi, pourriez-vous nous expliquer votre rôle au sein de l’entreprise Sofrigam ?

J’ai rejoint la société Sofrigam en janvier 2002. Après avoir eu le rôle d’ingénieur chef du bureau d’études et chef de projets, je suis maintenant le directeur expertise de la chaîne du froid à Sofrigam. D’une part, je travaille sur l’intégration de nouveaux matériaux et le développement de nouveaux produits et, d’autres part, je m’occupe des questions et des analyses nécessitant une expertise approfondie en interne ou pour nos clients. Enfin, je travaille sur les certains aspects institutionnels.

2 – Etes-vous à l’origine de la conception des accumulateurs de froid Sofrigam ? 

En partie, oui. En effet, je suis à l’origine de l’intégration des matériaux a changement de phase et du développement de la gamme de PCM +5°C et +21°C.

3 – A quoi sert un accumulateur de froid ? 

Un accumulateur de froid permet de stocker l’énergie (principalement le froid) et de le restituer pendant le transport pour conserver les produits dans les caisses isothermes selon une plage de température requise. Le principe consiste à utiliser la chaleur latente de fusion du gel eutectique ou du matériau à changement de phase (PCM) ou encore la chaleur de sublimation de la glace carbonique. La température de fusion est alors choisi en fonction de la plage de température des produits.

4 – Pourquoi existe t-il plusieurs couleurs ? 

Les couleurs permettent de différencier les accumulateurs de froid en fonction de la plage de température requise des produits, mais également du matériau utilisé.

On distingue, donc, les couleurs suivantes:

  • Bleu: pour un froid positif 2/8°C et 0/4°C
  • Rose: pour un froid négatif -18°C
  • Blanc: pour les températures -15/-5°C
  • Orange: PCM (matériaux à changement de phase) pour les températures +15/+25°C

5 – Quelle valeur ajoutée ces accumulateurs ont face aux produits de la concurrence ? 

La formulation chimique des accumulateurs de froid et des PCM proposés offre les meilleures performances. En effet, la durée de conservation est alors 33% supérieur à celle de l’eau. De plus, les gels eutectiques proposés par Sofrigam permettent de répondre aux besoins de nos clients. De plus, cela nous permet de couvrir toutes les plages de température demandées par le marché.

6 – Sofrigam indique que la durée de vie des accumulateurs de froid est de 5 ans. Comment expliquez-vous cela ? Que se passe t-il au-delà de cette durée ? 

Si accumulateurs de froid ne sont pas abîmés, qu’aucune perte de masse n’est enregistrée, ils peuvent alors être utilisés au-delà de 5 ans. A noter que la durée de vie de 5 ans est une limite de sécurité, définie par le service qualité de Sofrigam, permettant de garantir le maintien de toutes les propriétés des accumulateurs de froid.

Enfin, je remercie Monsieur Kacimi d’avoir répondu à mes questions et de m’avoir éclairée sur ce mystère de couleur.

Plus de 4 millions personnes concernées…

Aujourd’hui c’est la journée mondiale de l’asthme. Cette journée est organisée au niveau mondial par la Global Initiative for Asthma (GINA). En France, cet événement de sensibilisation est coordonné par l’Association: Asthme et Allergies. Cela concerne les personnes touchées par l’asthme ainsi que leur entourage. Rappelons qu’en France, plus de 4 millions de personnes sont concernées. Différents facteurs peuvent déclencher cette maladie : stress, allergie, tabac, pollen …  Ces facteurs environnement sont des facteurs qui nous entoure aux quotidiens, il est donc important de prévenir les risques.

Chaque année, cette journée permet de sensibiliser les gens car il reste encore trop de personnes non diagnostiquées. Le 02 mai permet de regrouper tant les professionnels de santé, que les particuliers touchés ou non par la maladie. Il faut dire que l’asthme est une maladie avec laquelle on vit plutôt bien. L’important est de correctement suivre son traitement et de pratiquer une activité physique afin de libérer les bronches et faire fonctionner le cardio.

En résumé, cette journée nous sensibilise sur les risques éventuels liés à cette maladie. L’environnement est aujourd’hui notre propre ennemi, à nous de le combattre en étant vigilant.

Afin de compléter ces quelques lignes, je vous propose une petite vidéo explicative de cette maladie.